Š Les Escapades de Domino pour GOUTING
A Bruxelles ballade gourmande le jour de l’an brumeux mais romantique.
Il est aisé de « parquer » son auto au centre de Bruxelles, l’offre des parkings souterrains ou aériens est grande.
Pour ma part, j’ai choisi celui de l’Ecuyer dans la rue du même nom, je suis ainsi prête à arpenter à pied les pavés de la vielle ville.
Le centre de Bruxelles est entouré par les boulevards de la petite ceinture ponctué de souterrain très encombrés la semaine mais pas le week-end.
C’est donc simple de se retrouver et de se balader.
J’ai donc laissé mon auto pour poser ma valise dans « mon » Métropole, cet hôtel je l’ai fréquenté pendant 15 ans au rythme de deux à trois séjours par mois, ma pause professionnelle, j’avais même ma chambre attitrée à chaque arrivée.
Place De Brouckère, fréquenté par les politiques de la communauté européenne, les comédiens français
Un beau mélange Art Nouveau/Art Déco, charme fou et des chambres de 40m².
en représentation ou tournage à Bruxelles, il a servi également de décor pour plusieurs films.
Ne pas oublier de boire une bière à la brasserie à l’intérieur ou en terrasse été comme hiver, là ou il faut être vu !!!
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| Le Métropole et sa terrasse d'hiver |
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Enfin bien chaussée, je pars vers la place de la monnaie puis quelques petites rues plus tard, je suis dans la rue des Bouchers « mythique » à voir mais à éviter de consommer (usines à touristes) terrasses déployées même par -15°.
La seule adresse àretenir dans cette rue et à déguster, « Les Armes de Bruxelles » la véritable brasserie bruxelloise, authentique, historique, carte de spécialités Belges, service parfait, ambiance chaleureuse, déco année 20, très abordable.
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A regarder en face, Léon de Bruxelles, pour la façade mais véritable usine à moules frites pour japonais.
| Après cette pause à retenir, je me dirige vers la Grand Place à 2 pas, un immense sapin trône et défit les magnifiques demeures baroques, art nouveau et autres. Que d’adresses sur ce petit carré de pavés : la plus prestigieuse le restaurant du Cygne, vue sur la place, étoilé, service très soigné à l’ancienne, cuisine très traditionnelle de produits locaux irréprochable, petite bourse s’abstenir.
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Je privilégie l’estaminet en cave vouté en briquettes rouge, accès de la place, le T’Kelderke, du Bruxellois, dans une ambiance bonne enfant, je choisis entre le Stoemp aux saucisses, le boudin noir grillé aux deux pommes, le waterzoi au poisson et surtout le vol au vent.
Excellent rapport qualité prix.
En sortant, le nez en l’air, je joue à trouver ce que les statues ornant les magnifiques bâtiments montrent de leur doigt (il y a une légende à ce sujet que j’ai oublié)
Je retourne vers la rue des Bouchers en passant par la rue XXX et surtout ne pas manquer la boutique de Dandoy, LES speculoos à se damner.
Je prends la rue des dominicains, juste après Léon de Bruxelles, à main gauche, au N°7 la brasserie au Prince (Scheltema) vaut un déjeuner (au fait le repas du midi en Belgique c’est le diner, en rentrant dans une brasserie si je dis « puis-je déjeuner ? » le serveur sourit, vous êtes française).
Je continue quelques enjambées et je suis au pieds des marches de la galerie du Prince, pratique par temps de pluie.
Sur le coin juste à l’entrée l’Ogenblik, restaurant cosy ambiance deco flamande, bonne carte du cru
La galerie du Prince mène directement dans la galerie du Roi, ensemble de galerie appelées galeries St Hubert, ensemble d’architecture fin 19ème, je prends à gauche et je ne m’arrête pas devant le Mokafé, les gâteaux sont trop bons et les cafés succulents, mais par contre je visite le magasin Delvaux, LE seul maroquinier rescapé de la tradition Belge (le « Vuiton Belge »), j’ai déjà investit dans plusieurs modèles sans jamais le regretter. Les modèles sont chics, modernes et intemporels, les peaux sont magnifiques, la façon soignée. Tellement plus classieux que nos éternels Vuiton, Lancel, Lonchamp …
Cadeau indispensable.
Juste en sortant de la galerie, rue de l’Ecuyer, je fonce dans la rue en face, rue de la Montagne aux Herbes Potagères (tout un programme !) je ne veux pas rater la Mort Subite, le +++ bruxellois des estaminets, le lieu privilégié de Brel, boiserie patinées, bancs, un monde fou, une carte de bières, du jamais vu, mais aussi des chocolats chauds.
Je repars vers mon hôtel par la rue de l’Ecuyer et au détour de la rue Léopold juste sur le coin je ne peux résister au paradis des cuisinières, le magasin « Home of Cooking » le Dehillerin belge, plus looké, plus newyorkais, accessoires de cuisine façon anglo-saxonne.
Dans cette rue Léopold, une adresse pour les romantiques, l’hôtel The Dominican, un ancien monastère citadin complètement rénové depuis 2008, patio central, luxe et volupté, beaux velours, ferrures noires sobres, tabourets et banquettes de cuir dans toutes les nuances d’ocre.
Chic et soble.
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| La brasserie du Métropole |
Pour ma part la journée à été pleine de charme et de détente, je vais profiter des confortables banquettes de la brasserie du Métropole et fondre de plaisir devant une « Dame Blanche » du cru, à ne pas omettre, chantilly aérienne, glace vanille de Bourbon, petit pot de chocolat chaud fondant, suave, parfumé, lisse, le chocolat Belge comme reconnu dans le monde entier (sauf en France où on aime le cacao et son
amertume) un grand moment
Tous à vos marques pour le départ en Thalys, 1h20 plus tard au cœur de la plus chaleureuse des capitales européennes.
Autres Adresses au cas où !!!
Le Belga Queen, un peu branchouille, les plats traditionnels Belges Revisités dans un décor pur Art Déco, à voir absolument les toilettes (au fait en Belgique on dit LA toilette) ici la porte est transparente, jusqu’au moment ou vous tournez le loquet, ah ah ah !!! prix à hauteur de la renommée surfaite.
